Dominique Manigold
Educatrice de jeunes enfants, praticienne en Ortho-Bionomy® depuis 2018.
Dans cette présentation j’utilise le mot OB pour Ortho-Bionomy®
Mon cabinet se situe à Wangenbourg Engenthal, surnommée la « Suisse d’Alsace », au cœur du plus grand massif forestier des Vosges, à 520 m d’altitude. C’est entouré de pins et de sapins avec une magnifique vue sur la plaine d’Alsace que j’ai installé, dans notre chalet, mon cabinet d’Ortho-Bionomy®. Depuis septembre 2019, l’Ortho-Bionomy® est mon activité principale, encore en plein développement ! Et c’est tant mieux, je souhaite une activité à temps partiel.
L’ouverture de mon cabinet trouve sa place dans un projet de vie (déménagement, changement de rythme …. ). L’objectif pour moi étant de m’inscrire dans un tissu social, d’ouvrir notre pratique à tous dans un cadre qui invite à se poser, à prendre le temps.
A mon arrivée dans ce village je découvre d’ailleurs rapidement que l’OB n’y est pas inconnue. Des stages ont déjà été organisé dans un restaurant du village et c’est bien la première fois qu’on ne me demande pas l’Ortho …quoi ?
Sédentaire…et nomade, j’aime l’ambiance de mon cabinet, pratiquer ici, dans ces montagnes que j’aime tant est un cadeau. Mais j’aime également me déplacer, au domicile ou travailler en institution (Ehpad, hôpital, manifestations sportives…) L’ambiance, le rythme y sont tout autre, mais pas moins passionnants !
Depuis quelques mois je propose des ateliers d’auto correction. Grâce à des supports théoriques et des exercices simples basés sur les principes de l’OB, les personnes retrouvent leur potentiel d’auto correction. Je propose ces ateliers à mon cabinet ou à domicile à des groupes de 4 personnes.
Depuis peu, j’ai adapté ces ateliers aux enfants à partir de 4 ans, à mon cabinet et en partenariat avec un périscolaire.
Comment j’ai découvert l’OB
C’est en 2013 que je découvre l’Ortho-Bionomy®, en accompagnant un ami handicapé chez une praticienne. Pour moi c’était « encore une technique de plus » à laquelle je n’ai pas donné d’intérêt, à ce moment-là. Quelque temps plus tard, c’est lors d’un salon que je suis retombé sur l’OB. J’avais à cette époque-là un problème d’épaule que ni l’ostéopathie ni la kiné ne pouvait débloquer. J’ai fait une séance découverte sur le salon, je me souviens très bien, c’était avec Nancy, chez qui d’ailleurs j’avais accompagné mon ami. Je me souviens également très bien d’un ressenti, jamais ressenti jusque-là, et donc totalement inconnu pour moi. Il se passait quelque chose au niveau de mon bassin au-dessus mais pas dedans, mais tout cela m’appartenait bien…. Je sais aujourd’hui que c’est un travail énergétique qui avait lieu. Quelque chose de nouveau s’est ouvert pour moi à ce moment-là. A la fin de la séance, on me parle de cette technique, qu’elle est à la portée de tous, que l’on peut se former en Alsace, à son rythme. Tout s’enclenche, je venais de demander un temps partiel… j’avais du temps. Je démarre un travail en ortho avec Nancy, mon épaule retrouve sa mobilité, son amplitude et je me lance dans cette grande aventure qu’est la formation d’OB. Trois années riches de rencontres, de nouveautés, d’apprentissages, de doutes, de pauses. Ces trois années me font grandir, j’y trouve une continuité à mon métier d’éducatrice :
- Accueillir l’autre dans sa différence
- Rencontrer l’autre là où il en est
- Accompagner sans faire à la place
- Rendre autonome
Au début, je ne me sentais pas forcement prête à accompagner l’autre dans sa dimension physique et était plutôt attirée par la formation équine, que je visais alors. Aujourd’hui je me sens bien dans cet accompagnement des humains.
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Ce qui m’a surpris dans l’approche en OB
La douceur et la bienveillance, l’écoute, l’accessibilité, le respect du rythme sont les choses qui m’ont séduite dans l’OB. J’avais l’impression d’être à ma place, sans être jugée, ceci autant comme consultante que comme élève. Je découvre et accepte que j’ai besoin de lenteur, de douceur et que cela est respecté. Je trouve l’OB complète, elle permet un travail sur le corps, elle ouvre le champ des possibles, c’est un vrai travail de transformation personnelle qui s’opère. Pour moi l’OB a permis des prises de conscience qui ont amenées à des modifications (alimentation, postures physiques mais également psychique).
Et j’aime l’idée que j’ai encore à apprendre.
Ce qui m’a donné envie de suivre la formation ?
C’est déjà qu’on m’ait dit que c’était possible, oui, possible à une personne comme moi de le faire ! C’est un grand cadeau, d’ouvrir et non pas de fermer.
Ensuite la proximité de la formation, la possibilité de la faire à son rythme et de pouvoir pratiquer tout de suite sont des éléments qui ont été importants, sans oublier la porte ouverte au travail avec les animaux.
Avez-vous une anecdote personnelle ou un témoignage à nous partager
C’est une séance que j’ai faite dans le cadre de séances offertes aux soignants d’un Ehpad durant le premier confinement. La jeune femme en question me dit avoir fait poser un bypass 5 ans plus tôt, elle a donc perdu beaucoup de poids. Elle n’a pas de demande particulière pour la séance, elle vient découvrir. Rapidement le travail part en phase 6, je sens que je ne peux pas toucher son corps physique. Assez rapidement alors que je suis en pure observation, la personne évoque les suites post opératoires, compliquées et douloureuses, ses plaies ne cicatrisaient pas. Elle a d’ailleurs été une bonne année en arrêt à cause de cela. Je suis toujours en phase 6 et « recoud » les cicatrices. La personne me dit se sentir toujours grosse, serrée dans ses pantalons, alors qu’elle sait et voit sur la balance sa perte de poids. Au fur et à mesure mes mains arrivent en phase 5, écoutent, puis en 4,5 pour arriver en 4 avec des compressions douces et profondes sur toute la longueur de son côté gauche et droit.
Avant de repartir cette dame me dit ne plus se sentir serrée dans son pantalon. De mémoire, elle ne se souvenait pas avoir ressenti cela.
Je retiens de cette séance ce dont j’avais entendu parler sur les membres fantômes, ici c’était la masse perdue qui était toujours présente, enfin sa mémoire énergétique.
Avec le recul et l’occasion de faire régulièrement des séances dans ce contexte (enchainement de séances, pas d’anamnèse), je me rends compte que je suis plus à l’écoute de l’histoire de la personne qu’au cabinet où le symptôme pourrait prendre plus de place.
Ce que m’apporte l’OB dans ma vie personnelle
L’OB m’apporte d’être plus à l’écoute de moi-même, en ressentant quand je ne suis pas centrée, quand je suis dans le vouloir, ceci par l’observation des tensions, des ressentis et des émotions qui me traversent. Je suis plus à l’écoute de tout cela, de ce que cela génère dans la relation à l’autre et surtout, j’observe que la prise de conscience de cela permet que quelque chose change, chez moi mais également chez l’autre.
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Projets en OB
Continuer à apprendre !
Me former à l’enseignement de la phase 4.
Pratiquer, et faire connaitre notre précieuse pratique.
Développer des partenariats, proposer l’OB dans le monde du travail, participer à des manifestations sportives.
Faire reconnaitre l’OB dans des parcours de soins pluridisciplinaires.
Mes partenariats :
- https://www.mossig-vignoble-tourisme.fr/FR/Voir-faire/Commerces-Services/Ortho-Bionomy-f255004907.html
- http://www.wangenbourg-engenthal.fr/fr/commerces/2
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- www.orthogold.fr
